lundi 27 avril 2020

saison des amours !!

Confinement ou pas, c 'est la saison des amours....
Gygesse a 4 ans ( donc en âge de procréer) et cherche le mâle ce matin....
Il n'était pas prévu de lui faire porter de petit, parce que c'est une relève pour l'attelage, parce qu'elle a encore le temps. Mais notre mâle normand est son père et Roudoudou l'autre mâle qu'on nous a prêté n'est pas encore reparti du fait des limitations de déplacement.
Ces imprévus créent  l'occasion pour Gygesse d'avoir un ânon peut être l'année prochaine.
Nous la sortons donc du "champ des femelles" ...les jeunes, qu'on a gardées pour nous, voient donc partir celle qu'elles considéraient comme leur nounou....et la suivent jusqu'à la barrière.
Vous la voyez donc suivie par Iam puis par Jeannette (qui perd sa bourre de bébé) et Idylle la plus foncée....Elles ne l'ont pourtant pas appelée après la séparation et s'en sont retournées avec le reste du troupeau tandis que Gygesse rejoignait Roudoudou ....

dimanche 26 avril 2020

boheme au gite

Ce matin notre ânesse Bohême a décidé de laisser le troupeau et  toute seule, a glissé son museau  dans le licol !!
Bohème suit du regard son maître
S'ennuyait-elle de nous, elle, l'ânesse si proche de son maître depuis l’expérience circassienne ?!
Difficile à dire...mais si facile à croire !
Le monde de l'âne foisonne d'anecdotes sur les façons dont cet animal témoigne de son besoin d'accompagner l'homme dans ses tâches..
Pour l'heure elle nous suit partout...semblant demander qu'on marche un peu plus loin ensemble...
Comme il fait beau, on peut (privilégiés que nous sommes ) rester dans le jardin...près d'elle
Et nous en avons profité pour la mettre à tondre devant le gîte...
A l'ombre du marronnier
 C'est donc notre seule hôte au gîte en ce temps de confinement et la seule aussi qui profite de la jolie vue !

vendredi 24 avril 2020

Londres

On s'est attelé à Londres, un jeu annoncé réservé aux joueurs...
Première partie : erreur de règle pendant une bonne moitié du jeu...confusion entre les cartes pauvres et les jetons pauvreté....on continue quand même en corrigeant...
Deuxième erreur : cartes villes mélangées sans tenir compte de la progression prévue avec les sigles A, B C.(d'où erreur 1 et bug pour démarrer le jeu avec trop de cartes pauvres)
Cette première partie quoique biaisée nous a permis de comprendre le jeu
 On a donc pu par la suite y jouer comme il se doit et il nous a vraiment plu ! 
cartes villes, district, monnaie, cubes de pauvreté et plateau de défausse et de score.

 Dans Londres, nous sommes des architectes (encore !) et reconstruisons la Ville après un terrible incendie...et recherchons à entrer pour cela dans la postérité par les manifestations de notre prestige .
Pour ce faire, Il faut à partir de sa main poser des cartes représentant des éléments de la ville puis les activer , mais cette activation si elle peut rapporter argent et points de prestige, qui permettent de monter en puissance dans le jeu ; elle a un revers très pénalisant...elle génère des jetons pauvreté...
Une fois la pioche épuisée le jeu prend fin, et on compte les points acquis par les cartes villes, desquels on soustrait la proportion de pauvreté en notre possession excédant celle des autres joueurs
quelques bonus sont adjoints à ce décompte (argent, cartes restantes, emprunts)....
C'est tout...Pour un jeu annoncé un peu costaud...ça nous est apparu limpide...
Le « dur » c'est donc de maîtriser !

Martin Wallace est connu comme auteur de jeux exigeants et Londres est un jeu exigeant !!

Difficile à maîtriser car chaque action a son effet pervers : pour poser, il faut défausser et la défausse est accessible aux autres joueurs, pour activer et se refaire des ressources, la pauvreté nous tombe dessus ...ces deux effets négatifs sont aussi sur lesquels repose l'interaction : ne pas jeter ce qui peut intéresser … est difficile, la pauvreté ne serait pas si grave si elle n'excédait pas celle des autres !
C 'est donc un jeu élégant comme son matériel...de jolies cartes, une boîte sobre et classe...
Facile à présenter, riche en dedans !
Une part d'aléa dans le tirage des cartes peut gêner les anti hasard, pour moi, je me répète, le hasard fait partie du jeu
Le seul regret est la taille des caractères sur les cartes (surtout les districts) , qui oblige à se lever ou à manipuler pour leur lecture...nos joueurs peuvent être myopes ou à mobilité réduite !
Chez nous, il donne souvent lieu à des discussions après le jeu ; et ce d'autant plus que les scores, quelles qu' aient été les stratégies,  sont serrés :
« j'aurais dû amasser plus d'argent en début de partie », car au fur et à mesure les sources se tarissent ;
« je n'aurais pas dû emprunter pour jouer les derniers tours , ça m'a trop pénalisée » ;
« les cartes ville que j'ai posées ne rapportaient pas assez de points de prestige en fin de partie »
« j'ai trop ouvert de piles de ville qui généraient de la pauvreté »
Vous l'aurez compris, les mécanismes vite présentés obligent à faire des choix difficiles, qui de toutes façons n'auront pas que des effets positifs....
Sa durée de près de deux heures passe sans qu'on s'en rende compte....et ça, ça ne trompe pas !
Quelle classe que ce Londres !

mardi 21 avril 2020

architectes....avec ou sans vertu ?!

Tout a été dit dans la blogsphère des joueurs sur ce jeu....C'est un jeu de pose d'ouvriers somme toute classique, on pose un meeple pour obtenir des ressources qui permettent l'achat de bâtiments...Un mécanisme d'addition de meeples permet d'accroitre l'accès aux ressources...etc
A cela s'ajoutent des savoirs faire à obtenir grâce à des apprentis !!!
Parallèlement une cathédrale peut être construite peu rémunératrice et fort coûteuse pour ses fondations mais assez payante au fur et à mesure de son édification....


joli plateau représentant tous les lieux où se rendre pour obtenir des ressources
Mais ....je ne sais pas pourquoi, les architectes sont souvent soupçonnés ....de s'affranchir de quelques règles dans les jeux (rappelons l'excellente simulation de tricherie sur les matériaux de Pfush de ludodélire !!)....ce qui est ici représenté par une piste de la vertu....très pénalisante au décompte final mais assez arrangeante dans le jeu puisqu'elle permet de s'exonérer des impôts (évasion fiscale !!)
La morale est sauve , seuls les plus vertueux pourront contribuer à la cathédrale !... mais est elle assez rémunératrice ?
Une belle interaction s'invite à ces mécanismes dans la prise en otage des ouvriers adverses....et c'est sans doute ce qui nous a amenés à faire et refaire des parties ; car,  outre le fait d'optimiser sa stratégie,  on doit surveiller, deviner le jeu des partenaires, voire s'allier momentanément.
Pour une soirée, où on a un peu de temps (plus d'une heure facile) c 'est un choix de jeu qui permet d'introduire des mécanismes classiques pour des joueurs occasionnels ou de peaufiner des stratégies pour de plus aguerris....mais surtout de jouer ensemble et non pas chacun de son côté et c'est là le sel du jeu, plutôt rare dans cette catégorie !
Il y a beaucoup d'iconographie à acquérir ( mais ainsi tout est sur la table) et ce n'est qu'à ce prix que le jeu peut être mis entre des mains inexpertes...ça peut rebuter.
Mais si vous avez des joueurs prêts à s'y investir, il pourra aisément être partagé sans accrocs.
On est toujours frustré dans ce jeu, il manque toujours une ressource pour faire ce qu'on aimerait tant, et si l'on cherche à trop y prétendre  , on se fait prendre ses ouvriers...
Et le temps est compté...
Dès qu' un certain nombre de constructions sont réalisées ( et ce en prenant les constructions de tous les joueurs) le dernier tour de jeu  arrive.......et l'on se reprend une bonne frustration sur la tête car on pouvait..."presque"...construire...le bâtiment pour remonter au score !
Soit on est maso, soit la frustration est la base pour redonner envie "d'en refaire une" pour se reprendre....ça s'appelle jouer !
 
Nouvelle partie à 4 où Val mise tout sur la cathédrale qui finalement n'est pas une stratégie inintéressante mais elle ne parvient pas à construire de bâtiment à côté craignant le timing et ne fait qu'accumuler pièces et or pour grignoter quelques points de plus ...C 'est finalement le choix de beaucoup capturer d'Al qui s'avère lui ouvrir le chemin de la victoire tandis que les plus besogneux (Jef et moi)  construisant un à un les batiments sont coiffés au poteau !!  Très belle partie à 4 !

samedi 18 avril 2020

kensington


Encore un polymino, ça n'augure pas d'innovation, croyions nous !
Pourtant la partie de Kensington démarre, doucettement...on se dit...oui c'est pas un grand jeu, peut être avec nos petits enfants...et puis à y regarder de plus près...on sourit, on se surveille, on compte les toits...bref on se prend au jeu...ou plutôt le jeu nous a pris et on ne sait pas trop comment !
Dans Kensington on pioche les tuiles aux formes variées que l'on doit arriver à agencer avec quelques contraintes (fenêtres allumées ou éteintes, portes) pour construire un front de rue fait de maisons de briques très british..Même les chats anglais s'invitent dans ce jeu pour apporter quelques points sans, et c'est bien les seuls, exiger de toit par dessus leur tête !
Plus ces maisons sont hautes mieux c'est ! Mais attention il faut qu'elles soient couvertes d'un toit, et plus ces hauteurs de toit seront variées, plus votre rue sera vivante et rapportera des points de victoire..mais les toits ne sont pas gratuits et sont en nombre limité...il faut donc les acheter assez tôt mais pas trop pour pouvoir continuer l'édification de notre chef d’œuvre architectural..
Une petite course donc se greffe à ce tetris revisité apportant de l'interaction en plus de celle, plus frontale, de prendre des bâtiments directement dans l’entrepôt de vos partenaires...

vue d'une construction...dans le jeu les dominos à tirer sont à l'envers on voit les formes , c'est tout !
 Alors comment avons nous été cueillis par ce "petit jeu", l'esthétique sans doute joue ici un rôle, les constructions sont très réalistes, on s'y croirait à Kensington (enfin au moins celui du cinéma) !
 Peut être que le hasard de la pioche réveille en nous le plaisir enfantin de la surprise , les petits calculs à court terme apportent un peu de jubilatoire....je ne sais pas mais Kensington nous a séduits et comme sa durée est courte ...il risque bien de le

sortir plus souvent qu'on l'aurait pensé
Merci à François Haffner de l'avoir mis en lumière !! (et sans chat noir à la fenêtre !!)

lundi 13 avril 2020

Ne jamais dire jamais !!!

Une fois n'est pas coutume...j'ai GAGNE contre mon partenaire de jeux et de vie !!!
C'est arrivé en jouant à Caverna: caverne contre caverne, le jeu pour deux joueurs qui est censé s'inspirer de Caverna, la boîte avec un âne en couverture.
Encore une fois un jeu négligé après une partie qui ne nous avait pas fait rêver...et voilà qu'on le ressort....pour constater qu'on était vraiment passé à côté, peut être une règle mal comprise, nous ne nous en souvenons même plus ...

.Le jeu nous plait..vraiment et on enchaîne les parties. Très concentrés pour profiter au mieux des occasions que nous mêmes, nous  nous créons ...ça couine un peu quand finalement le manque de ressources ne nous permet pas de profiter au mieux de la carte action qu'on a choisie...(on se réconforte alors en se disant que  c'est toujours une opportunité de moins pour le partenaire !...et c'est le ressort de l'interaction du jeu)
Cette tension qui monte car le jeu se joue en 8 manches et pas une de plus....et qu'il est difficile  de programmer les choix d'actions (cartes) pour avoir à la fois les possibilités de creuser notre grotte , les ressources pour l'aménager, et choisir lesdits aménagements judicieux car moteurs de points et de ressources ....
De plus beaucoup de ces choix dépendent des murs qu'on aura su aussi édifier pour y accueillir les plus rémunératrices des pièces de notre caverne !!
L'or , seule ressource qui s'invite dans le décompte final peut aussi creuser l'écart entre les joueurs...
Une fois bien compris, les pictogrammes suffisent à jouer la partie, pas de retour à la règle...c'est fluide...l'échelle des ressources est un système qui rend très visible les ressources disponibles et nous convient mieux dans ce jeu que les multiples cubes
Et ce n'est pas parce que j'ai gagné que j'ai aimé, j'avais perdu d'autres parties ( oui quand même) et avais tout autant apprécié cet excellent jeu pour deux . Chouette !!! On y rejoue !

bandido covid !!!

Le principe même d'un jeu fétiche chez nous Bandido le bandit dont l'évasion est contrée par les joueurs ensemble...a été adapté par son éditeur Helvetiq dans une version covid ...
on s'habitue hélas au visage du coronavirus ici au centre, faisons nôtres aussi les gestes barrières que vous reconnaissez !

et L'intelligence de cette édition est non pas seulement d'éviter la fuite du covid comme pour le bandido original mais de le faire grâce à ces fameux gestes barrière...qu'on découvre ou redécouvre vu le péril que le coronavirus fait connaître à la planète . Point n'est besoin de rappeler ici que c'est un jeu coopératif ; on joue donc ensemble avec les mêmes gestes pour contenir le virus !
D'ordinaire les jeux à visée didactique, je ne le répéterai jamais assez, m'ennuient (je sens les enfants se dire...oui si tu crois que je ne vois pas où tu veux en venir...)..Le jeu est de toutes façons porteur de tellement de qualités qu'il n'est point besoin d'en rajouter voire de le dévoyer au risque de dégoûter nos chères têtes blondes .
Mais quand c'est bien fait, force est de constater qu'un bon jeu reste un bon jeu et qu'il n'est pas inintéressant de jouer sur le message qui s'imprime subrepticement dans nos crânes
Bravo donc pour cette édition proposée en version gratuite à imprimer par l'éditeur lui même Helvetiq  (qu'on apprécie )
Elle restera dans notre ludothèque de toute évidence ...espérons par ailleurs qu'elle soit un jour placée sur l'étagère "collectors" et non "actualité"

jeudi 9 avril 2020

edgar et lucien

Mon mari gagne toujours contre moi, Ok c'est un fait que je ne peux contester mais voilà que maintenant il m'explique pourquoi j'ai perdu !...
En plein confinement alors que nous sommes obligés de vivre proche l'un de l'autre ....c'est un coup bas !
Il faut dire que de coups bas il en use et en abuse dans le jeu Edgar et Lucien....
Edgar l'homme de manigances...pour soutenir Lucien, qui reste très "propre sur lui"...
Deux personnages pour chacun des joueurs à déplacer sur un joli plan de ville traité dans le style steampunk (que j'aime !) pour effectuer les actions liées aux cases...et remplir 3 objectifs sur 4 communs aux joueurs...ça va vite ...on est toujours si près du but...mais non l'autre est plus rapide.
le triomphe modeste de l'homme qui ne s'embarrasse pas de morale dans les choix de ses soutiens

Je ne peux pas tester à plus de deux joueurs en cette période et nous avons failli reléguer ce jeu après une première partie le nez dans les règles et peu séduits par le principe...mais fort heureusement on a récidivé et on arrête plus !! peut être un jour est ce que je gagnerai..
Je ne me précipite pas encore assez  comme mon partenaire sur les fameuses cartes manigances, seules inconnues du jeu de l'autre et qui peuvent bouleverser le cours de la partie en moins de deux...
La longue stratégie peut donc être mise à mal et devoir être revue presque entièrement..mais c'est le coté fourbe (et un peu chaotique du jeu)...et il va assez bien au thème...
Dans la vraie vie on a vu des stratèges au long cours mis au tapis sur une simple fuite d'info...et d'autres soutenus par des Edgar peu scrupuleux ...
Alors gardons nous des jugements hâtifs sur la trop faible profondeur du jeu...c'est exactement par là que ce jeu nous fait vibrer !
Ce qui est une belle réussite pour une durée contenue (donné pour 45mn , ce que nous observons dans nos parties à 2).

mercredi 8 avril 2020

confinement et paturage de printemps

Ce printemps  , il n'y aura pas (et tant pis, ce n'est pas le plus grave !) de gestion des prairies !
Les ânes restent groupés dans les parcs autour de la maison pour minimiser les déplacements, et même si on continue à distribuer du foin, les animaux ne se contentent pas de regarder l'herbe pousser sous la chaleur et le soleil, ils la mangent....et vont peut être au delà de ce qui serait souhaitable pour un bon équilibre des prairies. Il serait , c'est certain, préférable de dispatcher les animaux pour éviter qu'ils épuisent les réserves de l'herbe, et laisser reposer et repousser en faisant tourner les animaux ; ce qui en premier lieu garantirait une quantité de production d'herbe plus abondante.Mais aussi permet de jouer sur les espèces qu'on veut voir s'installer ou progresser dans la prairie.

Ce n'est pas possible. Les parcelles en écopâturage débordent d'excellentes pousses que nous refusons d'offrir aux animaux du fait du confinement.
Règlementairement il n'est pas interdit et nous verrons sur la durée la meilleure attitude à adopter...Aujourd'hui c'est tenir ...le plus longtemps possible les animaux là où ils sont.
Je me souviens de mon prof de phytotechnie qui se désolait que les éleveurs d'équidés considèrent les pâturages un peu trop comme des paddocks....avis que je ne partage évidemment pas !

Ainsi donc  la nature travaillée par l'homme souffrira elle aussi de ce confinement . Notre métier tel que je le conçois est de s'adapter à la nature ...mais aujourd'hui une autre donnée doit être prise en compte.

 Il sera intéressant de voir comment la flore des nos prairies, celles surconsommées, celles sous consommées va composer avec ça.
 L'impact du surpâturage est bien documenté, celui de l'envahissement aussi...C'est donc dans nos actions à venir qu'il y aura surtout une nouvelle donne !

Cela fait plusieurs années que les sécheresses ont épuisé les stocks de foin, il faut donc compter sur la récolte de l'année pour passer l'hiver...certains garderont ces prairies habituellement pâturées pour la fauche...mais alors cela voudrait dire que celles déjà fortement pâturées seraient encore plus gardées pour les animaux et encore plus dégradées et y aura t il assez d'herbe dans celles ci pour eux, et si l'on fauche les autres habituellement ouvertes aux animaux , il n'y aura plus assez pour les laisser aux animaux....Et si on les ouvre tardivement, l'herbe sera gâchée par les mouvements des animaux ...et si  ...et si ...dilemme
Voilà qu'on avait mis plusieurs années à trouver un équilibre entre animaux et prairies...chacun symétriquement au service de l'autre...et non pas l'animal prédateur de l'herbage, ou l'herbage (et pas seulement l'herbe mais les végétaux en général de la prairie) entretenu par les animaux même si leur état en souffre....et que comme tous les équilibres, l'actualité malmène le nôtre mis en place grâce à notre méticuleuse collection de données de terrain !!
Un nouvel équilibre de circonstance est à trouver !...

mardi 7 avril 2020

nova luna

Confinement oblige, je joue donc exclusivement en couple ....et mon mari gagne souvent !!
Force est de constater qu'après l'avoir perverti en l'amenant à la chose ludique, il se l'est appropriée..et pas que pour me faire plaisir.
 Bien au contraire, il apprécie de me faire grincer des dents (depuis quand on ne laisse pas gagner les plus petits ??? Un grand débat chez les joueurs, sans réel débat puisque c'est non...sinon c'est pas "du jeu" !)
le cycle lunaire m'a joué des tours (à gauche)

J'ai tenté un jeu dans un univers plus parlant pour moi : le calendrier lunaire, support du jeu Nova Luna, support d'un joli graphisme, et mécanisme circulaire...presque cyclique....mais c'est tout pour l'immersion ....c'est un jeu qui demande de remplir des objectifs assez géométriques, que l'on choisit en tournant autour d'un cercle . Un peu décrié ça et là pour sa simplicité inhabituelle chez son auteur Uwe Rosenberg , sa parenté (relative) avec Patchwork, un autre de ses jeux courts, j'avoue l'apprécier pour ce qu'il est un jeu court, joli et qui permet une bonne concentration...et même quelques coups pour gêner son partenaire. Son petit coté représentation spatiale (!! non pas la lune !) discipline qui me malmène, n'est pas non plus pour me déplaire.
 Optimiser ses choix oblige à maîtriser un tantinet l'anticipation dans l'espace en deux dimensions...Çà peut paraître très simple à certains, ou beaucoup moins à d'autres (dont je suis). Ceci explique peut être les avis divergents sur ce jeu. A tester donc selon vos prédispositions!