soirée du 20 octobre ...les petites boites jouent dans la cour des grandes !

 Plusieurs parutions récentes nous donnaient envie de mettre à l'honneur les petites boites de jeux ...bien remplies , bien pensées ...qui vont faire chauffer les neurones des joueurs !
notre thème est donc petites boites, grands jeux !

A l'opposé de la surédition, ou des boites pleines de vide, elles pourraient presque passer inaperçues sur les étals ..

Il y en a déjà qui ont sans doute souffert de cette modestie ...

Ainsi Piafs qui surprend toujours quand on le présente ...
avec à chaque fois l'envie pour les joueurs de se rattraper tant ils se rendent compte qu'ils l'avaient négligé .

 
Ce fut le cas hier et cette petite boite risque de voyager bien loin avec nos joueurs séduits !
Le jeu  est toujours difficile à expliquer ...les mécanismes ne sont pourtant pas compliqués . Mais une fois lancée la partie s'emballe assez vite . Cette fois les écureuils et corbeaux sont sortis assez tard, les joueurs avaient eu le temps d'organiser leur jeu, les corbeaux les ont peu gênés mais les écureuils ont fait quelques ravages . Les joueurs finissent dans un mouchoir de poche au score ...tous heureux !!
A noter  que  nous accueillions ce soir un nouveau joueur ...qui ne doit pas en être à son coup d'essai dans le monde ludique et qui quoique déconcerté à la présentation de la règle ne demandera pas une seule fois un complément d'explication.

A coté, une partie de Gloom, qu'un de nos joueurs ose sortir devant nos joueuses assez peu belliqueuses...pari risqué . 

 

On le sait car elles sont capables de faire capoter un jeu de coups fourrés ...et bien ça passe , on les entendd  rire et lire à voix haute les libellés d'attaque tous plus déjantés les uns que les autres .

 

.Elles prennent donc du plaisir "au jeu où on doit tuer toute sa famille" comme le résumera l'une d'elles ...Confuses elles se retrancheront devant l'argument  " c'est un chouette moment pour halloween" ...On sait qu'Halloween est un défouloir de nos pulsions secrètes inavouables ....sans commentaire !
Et c'est heureux d'avoir réussi à le faire apprécier que notre joueur sortira de cette killer story !

Avec des retardataires accompagné d'un enfant ne voulant pas les laisser partir , on s'installe autour d'Atiwa, promis à une joueuse venue exprès ...le petit s'amuse à organiser les plateaux et quoique fatigué ne s'endort qu'au dernier round...la joueuse jubile d'y rejouer et de voir la famille l'apprécier ... En plus elle gagne ! Bravo à elle, bravo au papa qui s'est lancé à l'aveuglette croyant devoir quitter la table pour coucher son enfant et qui comprenant qu'il irait jusqu'au bout s'est concentré sur ses derniers tours pour bien voir la stratégie qu'il lui faudrait développer pour être présent au score de fin de partie , il finit très près de la gagnante !

Atiwa est un peu plus long que les deux autres tables qui elles , se réorganisent et lancent pour l'une l'île des trains, une première pour Jean François à plus de deux joueurs, un jeu dont la règle nous a donné du mal (voir précédent article ici) 

Le jeu donne aussi du mal à un de nos joueurs qu'on découvre mi râleur-mi Caliméro sur cette partie . Mais qu'à cela ne tienne la partie avance sans trop y accorder cas ...on connait l'homme et on sait qu'il reviendra en son temps dans la partie et ne sera pas fâché .
L'aspect du jeu qui engage  à proposer des cartes intéressantes pour les autres joueurs pour les inciter à remplir notre propre train ...se met doucement en place et on assiste même à une véritable enchère aux atouts séduction en fin de partie ...car la partie s'accélère assez vite. Si le temps d'embarquer, débarquer demande pas mal d'actions qui laissent planer un rythme pépère , on se rend vte compte qu'il va falloir s'activer pour que nos .laborieuses actions soient valorisées.
Et c'est à ce moment là que notre Caliméro revient dans le jeu tout éclairé d'avoir capté comment faire valoir ce qu'il a engrangé. Il est le seul à avoir une locomotive pouvant tracter de lourds wagons, il  en attache tout plein ; il a toujours beaucoup de cartes en mains et peut donc construire de beaux wagons..Et cerise sur le gâteau : il peut gagner des points grâce à un fourgon sur chacun de ces ombreux wagons ...Il gagne !!
A la table, tout le monde s'accorde pour dire que le jeu nous fait bien phosphoré !
Démonstration magistrale du thème de la soirée !

 

A la table d'à coté se lance un Bruxelles le jeu de cartes... que tout le monde a apprécié !
les joueurs intéressés nous raconteront pour qu'on comble ce compte rendu !

Enfin avec "les oiseaux de nuit ", nous nous lançons dans un Caylus Magna Carta , comme Bruxelles une version cartes et moins lourde que son grand frère...mais qui nous pose de vrais dilemmes , d'autant que la fatigue commence à nous envahir !

 

la version caylus original, photo d'archive perso

Un point de règle oublié nous fait ressentir le manque d'attrait pour les points de prestige de fin de tour ...preuve que la règle ne permet pas l'à peu près, nous le réintroduisons donc ...

la version cartes hier photo d'archive perso

L'ordre du tour a beaucoup compté dans cette partie , sans doute n'avions nous pas assez construit, et donc les choix ont été limités, la bagarre se faisait donc sur les batiments de prestige ...et puis une fois épuisés nous avons beaucoup construit et c'est ce qui apportera la victoire au gagnant...J'ai bien débuté en engrangeant des ressources et puis ensuite j'ai beaucoup subi le manque de moyens qui me fera finir dernière . 

Nous avons réussi à tenir 3 tables grâce à la bonne volonté des joueurs qui ont présenté des jeux ...J'en avais préparé pas mal que  je n'en ai pas proposés , ce sera pour la prochaine fois!

Merci à notre photographe sans qui les compte rendus seraient bien fades !