mercredi 14 septembre 2022

alubari...du thé et des trains ! Rejoindre darjeeling par voie ferrée !

 Le second titre d'Alubari est , a nice cup of tea ...le thé doit inspirer les auteurs de jeu car on le retrouve ci et là..;

Impressions indiennes jaunes discretes sous le vert de couverture !

 
Dans Alubari, comme dans la vraie vie, récolter ne suffit pas , il faut acheminer la récolte...et l'Himalaya ne se laisse pas traverser facilement !! Construire la voie jusqu'à Darjeeling devient vite l'objectif premier , pour peu qu'on souhaite mettre fin au jeu rapidement.
Avant cela il faudra se fournir en matériaux bruts,pour les  transformer en voie de chemin de fer .
Et revenons au titre, pour améliorer nos actions , nous aurons besoin de chaï !! et ce n'est pas rien dans le jeu: belle trouvaille qui nous ramène un peu au thème assez peu présent.

la météo et ses conséquences !

Récolter , transformer, courir après les contrats et les équipements seront  nos tâches tandis que la météo (et ses conséquences sur les capacités récolte, déblayage et pose de voie) et autres évènements fortuits viendront pimenter notre dur labeur.

les contrats à réaliser et les "pouvoirs" des cartes !
 
C'est sans doute ces deux points de règles qui apportent le plus d'originalité à un jeu assez classique de pose d'ouvriers . Malgré cela contrats et équipements renouvellent aussi la mécanique mais de façon plus connue....

Je dois avouer que sous ces airs crânes, je n'ai pas compris à la première lecture la règle concernant la pose de voie ...Peut être parce que dans les faits on ne les pose pas (bye bye les aventuriers du rail !) , on pose son pion sur un symbole voie qui est sur une gare .
Or on peut aussi sur une zone gare...et c'est là que je me suis emmêlé les pinceaux ! De plus les secteurs pour construire sur une zone gare sont ouverts après la conquête d'une section rivière ....et l'on peut construire autant de voies (si on a les ressources) que la capacité de pose l'indique...Vous suivez ? 

Une fois bien compris ce point le jeu se déroule tranquillement on attribue ses ouvriers à une tâche puis on résout dans l'ordre ...c'est très mécanique à ce moment là. 

Donc chacun cherche à faire sa petite cuisine dans son coin, mais surveille les autres car on peut vraiment coincer les autres en prenant les actions , l'ordre du tour est important et est à conquérir . Plus on avance plus la maîtrise de la fin de partie devient un enjeu: course ou jeu de la montre...selon notre position...C'est réellement interactif pour un jeu de cet engeance !

fin de partie et Une table bien remplie !
 
Le matériel est abondant et assez fonctionnel   à part  la taille du plateau qui affecte la lecture des différent contrats et équipements car ils sont placés autour du plateau, quelquefois loin de certains joueurs.
Après chaque tour nous avions missionné un joueur pour chacun des réapprovisionnements (entrepôt, météo, cartes contrats ) et ce fut fluide 

A noter dans le même ordre d'idée qu'il peut être utile à la fin de la pose des deux ouvriers de lancer un appel pour la pose du 3ème pour ceux qui en ont le pouvoir ..afin d'éviter les ajustements au moment de la résolution des actions, pour laquelle nous avons choisi de coucher un à un les ouvriers qui avaient opéré la leur .  

Equipements, pouvoirs, points et décompte

A la toute fin, salade de points : le plateau, les contrats, les champs de thé avaient annoncé la couleur avec les points à glaner ici et là ...en plus des cartes achetées.
Pour les contrats, la règle stipule de ponctionner les cubes sur les actions réalisées pour les poser sur les contrats (ainsi chaque action ne compte que pour un contrat) ..un point important lors du décompte où l'on doit donc avant cela tout laisser en place !

Le jeu prévoit toutes les configurations de 2 à 5 joueurs : cartes d'actions différentes, , réapprovisionnements etc..

Chez nous Alubari est adopté ! Etant d'une génération qui a choyé les boîtes marronnasses, on en a apprécié le design très à propos ...car le jaune curry éclaire tout !  

Un jeu de Tony Boydell illustré par Cecile Guinement et Franck Achard


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