Portant le nom de son développeur Hermann Benjes, la haie de Benjes a prouvé son efficacité à accueillir une biodiversité tant animale que végétale en son sein.
Graines disséminées par les petits animaux, les végétaux qui y poussent ou que l'on a tissées trouvent un "terreau fertile " et à l'abri pour s'épanouirencore des branchages à ajouter !
La technique pour réaliser ces haies dites sèches (ou morte mais le terme est peu approprié à la vie qui y fourmille: papillons, oiseaux , hérissons...) consiste à empiler à plat des branches issues d’élagage entre des tuteurs plantés.
Il existe de nombreux documents pour présenter ces façons de faire et elles ont aussi été reprises en permaculture .
Une amie à qui je parlais de notre chantier en cours s'est réjouie de trouver ainsi comment utiliser ses branches, ayant déjà fait assez de copeaux avec ses premières opérations de reprise de son terrain pour son potager et ses allées.
Pour ce qui nous concerne, nous en avons construit autour des pâtures des ânes (les plus petites qui nous servent de paddock d'attente) et l'on remarque que les ânes respectent vraiment cette barrière visuelle, qu'ils risquent beaucoup moins de se blesser avec des fils qu'ils ne voient pas toujours.
bien entendu il arrivé qu'ils se servent un peu et grignotent le bois qui fait partie de leur alimentation en général...
violettes printanières |
Ils savent aussi s'y coller pour s' abriter du vent...
Pour nos jeunes visiteurs, nous n'avons pas non plus à intervenir pour les éloigner de la clôture électrique .
Comme les haies de Benjes demandent à être rehaussées au fur et à mesure qu'elles se tassent dans le temps, ça ne pose pas de problème...le processus est prévu pour recevoir des nouvelles coupes !
Et je suis sure que vous serez assez vite témoin de la vie qui s'installe sous ce bois...!
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