Le milieu du jeu se bat pour faire reconnaître le jeu en tant qu'un objet culturel, avec quelques résultats . la culture avec un grand C fait la sourde oreille ...quoique ...
Mon âge me permet d'avoir vécu, en tant qu'ancienne bibliothécaire, le même combat en ce qui concerne la littérature jeunesse, puis de la BD ... et c'est loin d'être acquis partout et pour tous
Malgré cela, la marchandisation du jeu ( et ce fut il y a quelques jours l'objet d'une conférence sur le festival international du jeu : FIJ) comme du livre oblige à mener deux actions paradoxales: faire connaître au plus grand nombre et border le développement anarchique.
Cette citation d'une spécialiste reconnue de la littérature jeunesse base ma réflexion sur les deux tableaux que je touche en tant que "passeuse" , et qui sont aussi et surtout mes deux passions
- les albums, que je choisis de lire aux enfants ...et aux parents ! lors des biblio'ânes par exemple
- et les jeux que je présente en soirées jeux dans notre maison jeux D'Uzerche ou au ludo-gîte des ânes
Interchangez les mots lecture, livres, bibliothécaire, libraire par jeu , ludothécaire, ludicaire.....le raisonnement, l'engagement des acteurs sont les mêmes ..
On y ajoute bien entendu une réflexion sur l'impact environnemental des objets, tout en souhaitant aux auteurs, illustrateurs, développeurs (et cela vaut autant au féminin qu'au masculin) que les droits soient justement rémunérés..
...La quadrature de ce cercle là ...est un défi !!
Mais parler de qualité sans renoncer à l'accessibilité passe par là .
Merci à l'auteure de cette synthèse inspiratrice .
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