vendredi 17 septembre 2021

great plains...plus grand que plat !

 C'est en vacances que nous avons testé un jeu pour  2: great plains: chaque soir , un petit jeu en terrasse.
Celui ci s'y prête: pas de cartes qui risqueraient de s'envoler (tramontane oblige !) , un plateau de 7 grosses tuiles hexagonales et voilà on est prêt pour jouer !!


 La première partie m'a laissée très froide alors que mon joueur de mari appréciait...ça demandait forcément de s'y remettre...et je ne regrette pas ....c'est un jeu simple certes : bien se placer et tenter les majorités sur les territoires herbeux.
Mais il est malin, acquérir quelques pouvoirs nous oblige à jouer ailleurs que dans l'herbe...etc ...Comme d'hab des choix difficiles, une tension brève mais intense ...

Le plateau composé de tuiles est donc très modulaire, d'ailleurs une de nos parties a laissé une très grande surface en herbe et la victoire tenait sur le gain de cette prairie alors que nos autres parties nous avaient laissé diversifier nos placements...Le jeu en était tout différent et m'a quelque peu déstabilisée...


 

Donc chaque soir on sortait cette boîte sans se lasser, il a pour lui une durée contenue: 20 minutes avancées est une réalité, un look mignon avec ses petits pions tribus, des couleurs bien lisibles  (à vérifier auprès toutefois des gens qui ont des visions colorées différentes) 

Et puis même s'il reste un jeu de placement et majorité abstrait et légèrement habillée (on ne se sent vraiment pas homme ou femme de caverne ni animé par les esprits  totem animaux) , j'arrive à gagner quelquefois, fait extraordinaire pour ce type de jeu... il a donc quelque chose à part !


Je considère donc que ce jeu mérite d'être joué et rejoué ...et ça c'est ce que je recherche vraiment, un peu blasée des jeux "kleenex" même bons, même s'ils procurent de bons moments ...d'autant qu'on nous prédit une flambée des prix des jeux ...

Alors si un jeu peut en cacher un autre en une boîte... et ce sans artifice:   c'est du tout bon !!

 

 un jeu de Trevor Benjamin et Brett J. Glibert illustré par atelier 198

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