vendredi 28 juillet 2023

biblio'âne du 27 juillet 2023.

 A l'heure dite derrière l'église enfants et parents étaient là .ET nous étions même accompagnés d'un photographe professionnel !!
Quelle fierté pour les plus jeunes de descendre le chemin des Hérédies comme des grands tout en menant l'âne
Pourtant certains nous ont rejoints à la passerelle près de la papeterie....
Et ils ont pu voir que ce soir était soir de concert à Uzerche..

C'est parce que l'été est musical à Uzerche qu'elle est notre fil rouge et guide nos choix de lecture.




Mais voilà avant de bien placer les notes...il peut y avoir un grand désordre, une cacophonie !!
La musique ça se travaille ! ET nous ne faisons que commencer à dérouler notre thème !

 Nous avons commencé par un grand chambardement dans une histoire où les animaux n’avaient pas bien choisi leur maison en emprunter celles d'animaux plus petits et avaient tout cassé.... Grâce à de vrais constructeurs bien ordonnés , une solution satisfaisante pour tous fut trouvée ....et remplit de plaisir chacun.
Puis le bruit des instruments des musiciens de Brême (
tambour pour l'âne, cor pour le chien, violon pour le chat et chant pour le coq) qui n’avaient pas encore accordé leur musique  fit fuir les bandits...un conte classique qui fut lui aussi l'occasion d'un" bazar de lecture."

le" bazar" de lecture !


Chaque enfant avait une version différente du conte....difficile de suivre avec  les illustrations en copiant sur les voisins ...belle pagaille !! Les spectateurs en riaient autour de la couverture !
Mais finalement chacun a trouvé dans sa version une image correspondant au fil du conte.
Bravo  ...Ils ont su jouer leur partition différente mais pourtant entrant dans le même ensemble ..
Et à la fin nos compères musiciens s'installent et unissent leur force pour se débarrasser définitivement des bandits qui croyaient pouvoir revenir.
C'était si terrifiant que les bandits crurent avoir eu affaire à un monstre !!

un des monstres dessinés !

Il nous restait donc à dessiner ce monstre imaginaire...nous avions voulu le lancer autour d'un jeu, les grands enfants qui s'étaient inscrits devaient aider les plus jeunes mais un contretemps ne leur a pas permis d'être là , nous l'avons donc adapté pour  les plus jeunes ..Mais qu'importe tous les enfants ont été heureux de repartir avec LEUR monstre dessiné à partir des attributs affichés par le dé!

Après ce premier arrêt, ranger notre premier campement fut rapide (on était déjà en retard ) car tous les enfants ont participé et nous nous sommes dirigés vers notre second arrêt avec les plus jeunes pour meneurs ...Bohême et Idylle ont donc accordé leur pas aux petites jambes qui les précédaient.


 

Arrivés sous les arbres , le camp était monté avant même que j'ai pu m'en rendre compte et nous nous sommes très vite installés pour des lectures qui ont bien fait rire les enfants que ce soit à voir le désordre et imaginé la cacophonie dans la maison du tailleur ou en imaginant le loup ...qui avait oublié quelque chose pour vraiment faire peur...lorsqu’il arrive à la fin de la chanson promenons nous dans les bois que nous avions entonné ensemble !!


Ce loup était presque ridicule mais pourquoi avoir peur du loup? Qu'il est bon de pouvoir se moquer du loup ....qui fait même pas peur !!
Nous avons bien démystifié la chose en inventoriant un à un les caractères qui seraient menaçants..à moins que ...!!


Après quoi, près du lavoir,  c'est l'ours , l'autre grand prédateur...qui s'est rendu un peu ridicule ...et a bien du se rendre à l'évidence, ses colères étaient la cause de son propre malheur et point besoin de chercher d'autre responsable, il ne lui restait plus qu'à replanter les arbres et attendre
IL en  faut de la patience à celui qui plante des arbres ...clin d’œil fait à la lecture de mardi dernier par un acteur , avec cette évocation et un live pop up qui montre le résultat du travail d'Elzéar Bouffier, le héros de Jean Giono.
Un autre pop up japonais nous a montré avec poésie la renaissance de la vie de la nature liée à la présence des arbres...jusqu'à la voir s'endormir la nuit et admirer la lune à travers la canopée. Grands et petits étaient sous le charme !

rien ne perturbe nos ânes !

Voilà à nous aussi de rejoindre nos lits....C'était la fin des lectures.
Chacun avait pu mener l'âne comme promis ; certains remontaient par le jardin Bécharie , d'autres nous quittaient à la passerelle et les plus courageux remontaient en ville haute.
Ils n'étaient pas si nombreux les courageux.
  C'était si beau de voir leur bonheur d'être les seuls à présent à mener les ânes.
Du bonus !! Et ils n'ont pas démérité à grimper le chemin et toutes les côtes jusqu'à l'abbatiale;..La fierté ça donne de l'énergie !


 

lundi 24 juillet 2023

la course vers El Dorado...c'est vraiment une course !

Testé à 2 au Flip de Parthenay alors que je venais de le recevoir à la maison dans sa version illustrée  par Vincent Dutrait ..il nous avait paru différent de ce qu'on a dans notre ludothèque.

main de départ...des 1 et encore des 1

Avec les explications de l’animatrice du festival, ce fut vraiment facile d'entrer direct dans le jeu vu que les règles sont simples avancer vers El Dorado à l'aide de cartes qui nous permettent de parcourir les différents territoires...au pas d'une tortue avec les cartes prévues en début de jeu ou beaucoup plus vite si l'on améliore sa main....et Voilà c'est tout !!

le marché aux cartes...au départ seules celles sous la barre disponibles à l'achat !

A 2 nous avons deux meeple à mener au but , à 4 comme hier soir juste un !!

C'est donc ça l'El Dorado notre but en fin de course !!!

La meilleure façon de vous dévoiler ce qu'il génère chez les joueurs tient en deux citations : "oh j'adore acheter les cartes !!" et  "je ne vais quand même pas me faire coiffer au poteau alors que j'avais tant d'avance !" . En effet cette partie a du faire appel au bris de majorité prévu dans la règle ...mais pas d’inquiétude, notre commentatrice en cheffe a gagné malgré tout !

disposition des tuiles proposée en mode facile !

Si au début, c'est assez plan plan (sauf que le perdant hier soir avait bloqué l'avancement des autres en se postant sur un liseré frontière...et il en a été puni !) , très vite l'aspect course prend le dessus ...avec sa petite excitation à l'approche de l'arrivée !!

Quant à la question qui fâche "quel est l'intérêt sert de défausser des cartes" et la réponse, "faire tourner plus vite les cartes améliorées (et achetées)" , elles vous indiquent le ressort du jeu à savoir construire au plus vite un deck le plus performant possible

 Voilà tout est dit pour ce petit jeu simple , non dénué d'opportunisme et de construction de main...La chance s'invite un peu ; à nous de la conditionner au mieux !

Le jeu est donné à compter de 10 ans mais je crois qu'il peut convenir à des jeunes joueurs de 8 ans pour peu qu'ils connaissent un peu les jeux dits modernes.

Je ne sais pas comment était la première édition,;mais j'ai craqué pour la réédition sous   la patte de Vincent Dutrait (mais j'apprécie aussi Franz Vohwinkel) qui nous fait rêver aux trésors et au périple d'Indiana Jones (je n'ai pas vu le dernier film !)

un petit air connu, non ?
 

Comme nous avons peu de jeu de course ( Ave Cesar, formule D et Snow tails  qui s'appuient sur des mécanismes bien différents) , celui là trouvera sa place pour nos joueurs occasionnels qui aiment une lecture rapide du plateau et de l'interaction !!
Et pour ceux qui aimeraient découvrir le deck building en jouant !


Un mix réussi !  

Un jeu de Reiner Knizia illustré par Vincent Dutrait

dimanche 23 juillet 2023

soirée d'été...pavillon d'été d'Azul !

Presque 5 ans que je boudais ce jeu  .... les séries, les extensions ne me font que très rarement de l’œil...toujours peur du "réchauffé". J'avais bien lu de très bonnes critiques de cet opus ...mais toujours elles comparaient le jeu à l'original en le présentant comme plus poussé. Du coup, ayant en son temps adoré Azul pour sa simplicité (et sa beauté) je me disais que le rendre plus corsé était un peu nier sa force...

 
Quelle erreur !! Si Azul pavillon d'été reprend le mécanisme de prise de tuiles dans les marchés à son aîné , la comparaison s'arrête là .
On a affaire à un autre jeu, un très bon jeu ..

Hier nous recevions des amis joueurs.
Après le repas en terrasse je propose donc Azul pavillon d'été acheté après l'avoir testé , joué et rejoué chez notre fils. (c'est là que j'avais  revu mon jugement hâtif)
J'ai bien aperçu une petite moue de désappointement devant ma proposition...Non que nos amis dédaignent Azul qui  est même dans leur ludothèque personnelle...mais ils devaient craindre eux aussi une forte parenté avec le jeu qu'ils connaissaient.
Finalement le verdict est tombé. "Ce jeu est une perle !" 

Les poses de tuiles en cours de jeu coutent des ...tuiles ...se rapportent des points sur la piste de score où l'on tente de ne pas laisser échapper un leader...mais coller au score ne suffira pas car il y a des objectifs qui rapportent beaucoup en fin de partie !
ET surveiller les autres joueurs devient vite difficile...tout au plus nous serons rivés celui qui nous parait le plus avancé ...mais gare aux surprises !

le marché, les bonus, les jokers et les objectifs de fin de partie, tout est réuni sur le plateau central !

On combine des effets obtenus par la pose des fameuses tuiles de bakélite  (cette fois en losange et un peu moins belles que dans le premier opus) pour former des rosaces de couleur, ce qui nous permet de gagner une ou plusieurs tuiles en bonus voire de re-déclencher des bonus en cascade. De plus pour booster notre score de fin de partie, nous poursuivons des objectifs à choisir (puisqu'on ne peut pas tout faire, il n'y a que 6 manches rythmées chacune par une couleur qui devient joker) 

plateau personnel lors de la deuxième manche , un bonus d'une tuile gagné !

Voilà un jeu unique et non pas une prolongation du premier opus...
J'aurais dû m'en douter vu l'auteur !! ça fait 25 ans qu'il brille dans le milieu du jeu (notamment avec son acolyte Wolfgang Kramer )...Une longévité rarissime !
Il est encore une fois à la hauteur de sa réputation !


Un jeu de Michael Kiesling illustré par Chris Quilliams

samedi 22 juillet 2023

Quand on ne se soucie pas de l'heure , on n'arrête plus les petits lecteurs ! biblio'âne du 20 juillet 2023


On n'imagine pas la résistance des plus jeunes !! Jeudi soir pour le premier biblio'âne ils se sont montrés prêts à défier le soleil couchant pour écouter encore et encore des histoires auprès des ânes et de la Vézère

avant le départ, le discours !!

Il faut dire qu'ils avaient attendu sagement leur heure,. D'abord le discours inaugural de la saison, quoique bref, avait retardé le Grand Départ de notre petite troupe et l'impatience à tenir les ânes qu'on sentait contenue a été récompensée !!

Car chacun a pu mener l'animal de son choix (voire les deux) ...d’abord les plus grands pour traverser la ville et enfin les plus jeunes qui ne s'étaient pas laissés avoir par le beau temps et avaient chaussé de bonnes chaussures pour pouvoir descendre le chemin des Hérédies .
En effet il ne suffit pas de demander qui n'a pas encore mener ...encore faut il préciser cet âne là car mener Bohême ou Idylle, ce n'est pas la même chose, et les petits meneurs l'ont bien compris !!
Bohême est en tête et marche vite vers la prochaine halte , Idylle suit ...au rythme des petites jambes des plus jeunes ...

Dès le premier arrêt les petites têtes se penchaient sur les illustrations facétieuses illustrant  la vie de Ruth Krauss  ...inventrice de nouvelles histoires pour enfants !
On y a même chanté la chanson du livre !
Mais c'est en cherchant les lettres tombées d'on ne sait où à la fin d'une autre histoire, qu'ils se sont montrés les plus passionnés ! On se serait cru à un atelier d'écriture...pour les plus jeunes !


Car ils étaient 7 ou 8 à ne pas dépasser 4 ans ....et reconnaissaient très bien les lettres de leur prénom...Impossible de leur faire passer un W pour un M en le retournant !! Non mais !

Après ce premier arrêt studieux, l'installation et le rangement du matériel étaient acquis (les yeux bien fermés quand on secoue la couverture, la danse pour la plier ) ... Plus besoin de donner les consignes ...Nous avions juste à nous asseoir sur la couverture...et puisque le groupe aimait participer , nous avons cherché ensemble à imiter  les cris de tous les animaux du monde;...Avec l'aide de quelques souvenirs cinématographiques , il fut facile de les interpréter...même le dindon souvent mal connu a eu son glou glou bien senti !
Mais les grands qui écoutaient savaien- ils comment tous ces gloussements , gazouillis ou rugissements se conjuguent en langue française ?...
Je crois qu'ils en ont appris en découvrant un extrait de l'Albine, roman d'histoire locale !

Et pendant cette lecture de grands, on installait le kamishibai avec les dessins inventés à la maison pour un conte revisité qui présente la "pépue"...en limousin ...comprenez la huppe fasciée .
Joli conte ..qui nous invite à nous boucher le nez mais à comprendre le sens des odeurs exhalées par les animaux dans la nature ...C'était une première sortie pour le kamishibai et le bon accueil qui lui a été réservé m'a confirmé le potentiel de cette histoire !


Il était déjà tard et nous n'étions pas encore arrivés au lavoir ...qu'importe, ceux qui n'avaient pas d'impératif nous y ont accompagnés pour une dernière lecture ...l'histoire du biblioburro...notre mentor !!
Je voyais les yeux s'embrumer de fatigue (certains avaient passé l'après midi à la piscine avant de nous rejoindre ) et les hi-han de l'âne de l'album les réveillaient presque mais ce sont quand même à regrets qu'ils ont vu les lectures s'arrêter pour cette première !!
Notons qu' une petite fille, maline !,  avait anticipé et déjà mis son pyjama...alors pas de souci !
.....Que les grands s'inventent des contraintes, quand même  !
Je crois que nous nous sommes faits un peu rouler...presque consentants 




Les derniers enfants ,  tenaces, ont été récompensés puisqu'ils ont raccompagné les ânes dans le champ où les attendaient leurs congénères...et ils ne cachaient pas leur fierté !
Ça valait le coup de retarder le repas du soir ...Car 20heures allaient sonner !!

Belle première ...dont le timing a un peu glissé mais que pour du bonheur ...
On prendra une montre la prochaine fois sinon nos petits lecteurs nous feront faire nocturne !!




jeudi 20 juillet 2023

Parthenay..une ville en jeux !!

 

le mur twin it !

tous les supports prétextes à jouer au FLIP


 Nous sommes de retour après deux petits jours au FLIP mais quelles belles journées !

Les artistes-créateurs ludiques  mis à l'honneur !!

Parlons avant de l'ambiance...car un festival ce n'est pas seulement des stands de boutiques de jeux, des éditeurs, des créateurs et des tables pour tester...
C'est aussi et surtout pour le promeneur, un moment hors de temps, un plaisir de déambuler au milieu d'images de rêves ...

 

En plus Parthenay est une jolie ville, et son centre ville touché comme tous les centre villes par l'exode des commerces en périphérie, voit ses vitrines revivre durant ces 10 jours d'exception,  sublimées par la qualité des aménagements que le monde du jeu leur apporte.
Le promeneur non averti pourrait croire que la ville vit au long de l'année au rythme des jeux . 


Une vraie réussite puisque c'est un peu le projet d'un pole ludique voulu par les acteurs locaux qui s'expose  aux yeux des visiteurs !

 

Le festival en lui même c'est un point de rencontre entre passionnés ...on y découvre des partenaires de jeu d'un jour, on s'y donne rendez vous, ou l'on croise par hasard des compagnons de jeux d'hier et des collègues ludiques
Ce fut notre cas : nous y avons donné rendez vous à François et Marine du ludogîte La Baudo, y avons croisé Philippe et Agnès du ludogîte de la Gasse et avons partagé quelques bribes de jeux avec des inconnus fort sympathiques.

Pour notre activité ludique, nous sommes souvent en position d'expliquer les règles de jeux  et nous avons vraiment apprécié de nous laisser guider par les animateurs du festival
A ce propos je tiens à adresser un coup de chapeau à l’organisation et à ses animateurs, tous plus agréables et clairs dans leurs présentations ...que l'on sait un exercice difficile...surtout à répéter ad nauseam tout au long du festival...Je crois même que c'est le point le plus fort que j'en retiendrai tant j'admire leur efficacité !

 

ET puis évidemment il y a les jeux: ceux qu'on regarde un bout de partie, ceux qu'on aimerait tenter et ceux pour lesquels on trouve une table !! Et nous avons été gâtés !!

Pas moins de 15 jeux testés..;allant de Pin Pon pour les tout petits au Clan des Loups, pour le quel nous hésitions à passer à l'achat ...ben voilà c'est fait !

 

Parmi ceux qui rejoindront notre ludothèque: Archeos society, un jeu de course où l'on sent la tension monter vers le sprint final !
Alveola, que l'on a trouvé très thématique même si les mécanismes ne sont pas révolutionnaires, et puis être comparé à un mix Patchwork et Taluva...y a pire comme ref !
Mais nous avons aussi testé: Tea, scones et arsenic (notre coté madeleine 😉 d'un éditeur voisin), Pass pass  ,je suis toujours mauvaise en jeu de cartes mais avec un bon coéquipier, j'ai gagné !!) That's not a hat, qui est dans notre ludothèque mais que nous n'avons pas réussi à présenter à nos joueurs, lucky bastard  autre petit jeu de cartes à ressort memory, il m'a plu mais ma moitié dont  la mémoire est une légende y a pourtant perdu pied...joué au bar avec nos amis de la Baudo, on a bien ri , un peu aux dépens de certains il est vrai ! 

Toujours avec Marine et François , on a donc découvert le clan des loups, où la meute nous est apparue réaliste et même vivante !

Le lendemain à deux avons testé paradice, un jeu qui ne répond dans sa présentation ni à nos goûts esthétiques, ni aux mécanismes (un soupçon de potion explosion mais sans explosion !) qu'on aime et qui nous a agréablement surpris ...Je crois qu'il plairait à mon fils !  Et aussi Qawalé de la gamme pour deux de gigamic, l'élégance même !!


                          

Enfin La course vers El Dorado  qui a récemment rejoint notre ludothèque dans sa nouvelle version illustrée par Vincent Dutrait...et qui plaira à n'en pas douter à nos joueurs. Décidément la course commandée par les cartes était notre séquence ludique  du moment !

Nous avons aussi testé Rainforest, à refaire car quelques points de règles découverts au décompte (pas d'animateur pour l'expliquer celui là !)

Coté Jeu enfants : Pin pon a pour lui le véhicule de pompiers...ça marche toujours, complices, le système des lunettes bleues , lunettes roses (comme dans la chanson du soldat rose) et avec cosy casa les jeunes retrouveront la grille du puissance 4 , dans une nouvelle approche de choix de tuiles et optimisation de placement.

Les tables autour de Brigands toujours pleines ne nous ont pas permis de tester, Nous avons aussi été intéressés par la présentation de krapules et vermines que nous ont fait auteur et illustrateur (en auto edition). Des images magnifiques !!

Et plein d'autres : des jeux d'extérieur, de superbes versions XXL comme un jeu de palets en cuir, des jeux d'arbalète... de superbes versions XXL ..;disséminées en ville qui sont du meilleur effet !
Et un stand entier consacré aux jeux accessibles adaptés aux personnes vivant avec des troubles cognitifs .. Le jeu réunit tout le monde !

mercredi 12 juillet 2023

redoutable mémoire des ânes, coeur sensible et fondant.

Les ânes auraient ils  une mémoire d'éléphant ? L'expression qui reconnait au pachyderme aux grandes oreilles pourrait convenir à nos asinoïdes non dépourvus d'appareils auditifs de grande taille ....

 Il y a tant d'anecdotes sur la mémoire des ânes ...La Comtesse de Ségur en a fait un livre !

Elle peut être salutaire voire salvatrice mais parfois nous fait enrager aussi.

C'est ainsi que chez nous Jipsy ne voulait rien oublier du traumatisme vécu ...ce qui nous a valu quelques heures de médiation ...

Nohémienne, sa mère  est une ânesse très proche de nous mais ne nous laisse pas souvent approcher ses petits ...alors qu'elle toute petite était une vraie peluche offerte aux caresses de tous , comme sa mère Jitane , premier ânon né au gîte en 1997 , que pourtant Félicie (arrière grand mère de Jipsy donc) gardait jalousement ! une longue lignée d'âne du Cotentin à la maison avant Jipsy avec pas moins de pas moins de 31 sujets issus de Félicie ou de ses descendantes ! 

C'est mon ânon, je le protège !

 Jipsy a grandi protégée par sa mère, nous n'avons guère pu la manipuler avant le sevrage ...fidèles à notre méthode de ne pas s'imposer lorsque la mère émet des signaux de danger pour que l'ânon ne les enregistre pas associés à l'homme.

Mieux vaut garder le côté "environnement (presque) naturel" ...en étant présent dans la prairie sans forcer !
C'est toujours surprenant comment certains ânons sont d'emblée câlins (voire trop) dès la naissance et d'autres plus distants , cachés dans le giron maternel.


C'est donc au sevrage, séparée de sa mère  que nous avons pu nous approcher d'abord, puis papouiller tout le corps  et enfin l'amener à rechercher notre présence et nos caresses dans le champ.


 
Malgré cela, on avait noté une certaine tendance de Jipsy à être plutôt aux côtés des plus timides de notre troupeau ... ce qui ne facilitait pas la continuité de notre approche, mais en prenant son temps, elle revenait vers nous .

Nous ne savons pas exactement ce qu'elle a ressenti (a t il piqué sur un nerf ..,,) mais lors du vaccin pratiqué par le vétérinaire elle a carrément pété un plomb : un vrai fauve !!
Et pour corser le tout elle a associé Jean François à son calvaire (puisqu'il était présent avec le vétérinaire, il était complice )  et il ne pouvait plus l'approcher !
Quand notre maréchale ferrant est venue , elle a constaté qu'elle le surveillait dans tous ses déplacements dans la cour alors que j'tais à la tête et la maréchale ..penchée sur ses pieds...Son attention ,'était que pour Jean François ="danger potentiel" !

J'ai donc joué les médiatrices, même si elle montrait quelques réticences vis à vis de moi aussi ... et si elle acceptait d'être attrapée, licolée, on la sentait malgré tout en alerte permanente.

Ca m'a franchement peinée car j'avais noué une chouette relation avec elle depuis son sevrage, et fondais de grands espoirs en elle car je la trouvais fine dans son travail (escalier, prévention des jeunes enfants ..;etc paradoxalement confiante en son meneur (moi) ...et puis je m'y étais attachée (peut être plus que de raison, vu que je ne pensais pas pouvoir la garder)  ...Forcément passer du temps, partager des moments ...ça fonde une relation forte !

En fait ,elle acceptait toujours de suivre au licol quelques soient les obstacles mais on la sentait sur le qui-vive , l'attraper était parfois long ...et Jean François ne pouvait toujours pas le faire !!

Les très longs  escaliers d'Uzerche ne lui font pas peur !

Heureusement qu'elle n'avait rien oublié de nos heures passées à ne rien faire  que se mirer l'une l'autre et se cajoler... Une fois les premiers moments inquiets écoulés, elle se laissait aller comme j'aime, laissant son poids peser , ses yeux se fermer ...mais au moindre bruit, mouvement aux alentours, les oreilles dressées , elle mettait fin à ce moment d’abandon.

Il a fallu beaucoup de temps avant que Jean François soit de nouveau accepté...et comme c'est sa  passion, c'est passé aussi par le travail à l'attelage (en paire pour qu'elle puisse se rassurer) . chacun sa méthode, l'important est dans la sincérité tellement ressentie par notre petit animal.

 
A présent , Jipsy vient d'elle même dans le champ rechercher les caresses de Jean François et lui même ne la voit plus comme un problème...Car la méfiance finit par s'installer de deux coté et la démarche pour passer au dessus vient aussi des deux ..

Ils partent randonner tous les deux , il admire la finesse de son travail et moi je me réjouis de cette réconciliation appelée de mes vœux et me régale avec elle .
Une très bonne ânesse de rando !





mardi 11 juillet 2023

Jeux du lundi ...soirée du 10 juillet 2023

  Les jeux du lundi ...c'aurait pu être un titre de série...mais pour ce qui nous concerne ce fut hier soir la soirée jeux « à l'improviste »
En effet entre nos joueurs partis en vacances, ceux qui sont en pleine organisation des séjours d'enfants et petits enfants, ce début d'été s'avère peu propice à tous nous réunir pour jouer....
Mais ce n'est pas une raison pour abandonner ceux qui ne sont pas encore partis ..et qui comme nous ont envie de jouer !

Il n'y eut donc qu'une table hier soir ...notre plus petite soirée

Et pour rester dans le minimalisme nous avons sorti deux petites boites ...qui n'ont rien à envier aux grandes !



1923 Cotton Club, qui s'avère toujours aussi bon ! Ces règles simples ont permis à un des joueurs de gagner, ce qui ne lui arrive que rarement à la première partie Et gagner haut la main...je crois qu'il nous a rejoints en faisant le tour de la piste de score …
Il a su thésauriser au début ...et par la suite tout s'acheter alors que nous peinions avec nos maigres petits sous !!
Cette partie fut assez différente des autres coté porte monnaie : alors que nous pensions que l'argent n'était un problème qu'en début de partie, ayant toujours perçu jusque là assez de revenu, lors de la distribution en début de tour , pour accéder aux achats  ; il en fut tout autrement lors de celle ci !!
La frustration était donc au rendez vous pour la plupart des joueurs excepté celui qui pouvait jouer au
flambeur !

Puis on se lance dans Café, avec une erreur de mise en place ( on oublie les cartes de chaque jouer en début de partie), . Du coup il est difficile de pouvoir activer toutes les phases de transformation du café pour certains...et carrément impossible pour l'une d'entre nous qui la joue à la Caliméro...On compatit tous ...et je vous le donne en mille : et bien elle nous coiffe au poteau . Un grand classique !

Il faut dire qu'on ne l'avait pas vue venir, c'est une nouvelle recrue ; on s'en méfiera à l'avenir !!

Coloriage à imprimer, un enfant fatigué - Turbulus, jeux ...Lundi oblige , on veille un peu moins ...mais la semaine commence bien !!

    

lundi 3 juillet 2023

die osterinsel (l'ile de Paques) un jeu d'anticipation scientique !

la boite précise que seuls les meilleurs esprits ont les dieux de leurs cotés.

 Le jeu die osterinsel (das wetrennen der gebeimnisvollen statuen) a 30 ans ...et est un des nombreux jeux de l'époque que les joueurs français frustrés que nous étions essayaient de trouver ..en provenance d'Allemagne, la patrie européenne des jeux modernes en ces temps dépassés aujourd'hui. Puis le premier jeu  consistait à trouver une traduction compréhensible ...pour ce jeu je remercie François Haffner d'avoir mis en ligne celle de Marc Laumonier et de la maintenir tant d'années plus tard.
Cette époque  a donné son nom aux jeux "à l'allemande" encore utilisée entre guillemets aujourd'hui.

Et quand il est sorti, le thème du jeu Osterinsel parut pour le peu incongru: une course de géants de pierre (le sous titre allemand indique la cour
se des mystérieuses statues) ....plutôt immobiles sur leur île (pour peu que personne ne se les approprie).

Les moais sur geo magasine

Or les derniers travaux des archéologues tendent à montrer que ce sont bien sur leurs pieds qu'ont voyagé ces statues de la carrière à leur emplacement méticuleusement choisi (une théorie parmi d'autres recherches)

Dès lors je le considère comme un jeu d'anticipation et que ceux qui se sont insurgés se voient traités sur le champ d'obscurantistes !

Outre cet éclairage tout personnel, le jeu est original et décalé , car le vainqueur n'est pas celui qui arrive le premier mais celui parmi les premiers qui a emmagasiné en son corps le plus de cailloux pendant la partie.

cailloux prêts à tomber dans le corps de la statue

En effet les joueurs doivent pour avancer une statue  ajouter des cailloux dans les statues des autres joueurs ... (notons que les cailloux fournis sont des vrais, un matériel écolo mais qui peut plomber le transport !)

le plan de course !les obelisques sur le coté donnent de bons bonus !

Un jeu somme toute léger (un comble !) mais qui remplit bien son office en fin de soirée: courte durée, humoristique et ouvrant une découverte sur le trésor pillé de cette île .
A noter qu'il ne se joue qu'à 3 ou 4 joueurs.

Sur la ligne de départ

Car ce jeu et un autre Les géants de l'ile de Paques sorti en 2007 réédité allégé sous le titre de Rapa Nui se sont rappelés à moi à la suite d'une lecture d'article de presse rapportant  la demande insistante  auprès du British Museum pour récupérer le Moaï Hakananai'a parti depuis deux siècles.

Ainsi donc ce ne sont pas seulement sur leurs pieds que les moaïs se sont déplacés...pour quitter leur Terre natale, minuscule point dans le pacifique au large du Chili , et  dont l'histoire nous étonne .

Un jeu de Alex Randolph et Leo Colovini

dimanche 2 juillet 2023

1923 cotton club .... quand les artistes jouaient sous la prohibition

 Une première partie de 1923 Cotton Club , ne permet selon ce qu'on privilégie d'apprécier les mécanismes OU le thème mais il en faudra plus pour agréger les deux approches pourtant si bien combinées...et qui aide grandement à édifier une stratégie 

une boite de 11.5 cm sur 19 cm

En effet il faudra déjà bien identifier chaque échelle sur laquelle évolue un de nos pions: l'une est carrément punitive mais étroitement lié aux armes et à l'argent dont on a besoin...mais c'est donc sur le chemin de la criminalité ...qu'on avance dans ce cas...... 


une autre, comme son nom l'indique permet de prendre l'initiative et devenir premier joueur ... donc d'avoir le premier choix parmi les cartes étalées sur la table ...etc

quelques gangsters

ET ce sont grâce aux cartes recrutées parmi les lignes de gangsters, célébrités, artistes mais aussi contrebande ou améliorations (celles là sont gratuites ) qu'on avance sur ces pistes ou qu'on se procure l'argent nécessaire aux achats.


En effet nous sommes des gérants de club de jazz sous la prohibition...et voulons faire prospérer notre établissement quitte à ne pas être tout à fait irréprochables ;...

et célébrités

Déclinaison classique du jeu de pose d'ouvriers , il propose un peu d'engine building pour recruter les célébrités qui nécessitent de jouer d'influence.. mais qui seront les plus rémunérateurs pour la réputation de l'établissement en fin de partie.

Évidemment vu la période trouble, quelques évènements imprévus (cartes révélées en fin de tour) viennent chahuter tout cela ou profitent à certains.

Il est donc clair que tout s'articule à merveille pour peu qu'on ne soit pas dans la recherche de sa stratégie, car à la découverte du jeu, même présenté dans l'histoire qu'il raconte, on a un peu le nez sur ses ressources pour agrémenter son jeu...au risque de passer à côté de la recherche du jeu pour présenter artistes et personnages d'époque .

artistes de jazz d'époque
 

Et c'est sans doute ce qui rend ce jeu si attachant malgré une originalité toute relative....
Parmi nos joueurs l'autre soir, un seul était fan de musique du genre....le même cinéphile et donc assez fasciné par les personnages et les tractions d'époque à l'écran ...qu'il n'a découverts qu'en fin de partie ...quand le jeu s'est éclairci ...

Et plus que juste retrouver ses repères artistiques, il a aussi mis au point (tardivement) une stratégie qui promet de faire souffrir ses prochains challengers .Une partie pour tout comprendre et puis on peut enchainer à loisir pour des heures de plaisir.
Les deux joueuses plus stratégiques ont certes gagné (et se sont livrées une dure bataille)  mais ont elles savouré le sel du jeu ...il leur faudra une autre partie pour entrer das le thème tandis que notre joueur resté au milieu du gué sur cette première est prêt.
Une défaite sert souvent de tremplin pour peu qu'on en tire les leçons  au jeu comme dans la vie

On commence à bien comprendre !

Un petit bijou dans son écrin (petit aussi) grâce à l'harmonie de ses mécanismes avec son thème et vice versa ...alignement parfait !
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Le jeu est donné pour une heure...à voir quand tout le monde maitrise mais je crains que la durée à 4 soit dépassée (légèrement) ....mais si c'est du bon temps , qu'à cela ne tienne !

Après 1911 Amundsen vs Scott et 1987 Tunnel sous la Manche encore un un bon jeu qui nous raconte l'histoire !

Un jeu de Pau Carles illustré par Pedro Soto


encore une excellente partie lors d'une soirée jeux :



ET pour aller plus loin....: Le Cotton Club existe toujours ...Même délocalisé .Voici sa présentation aujourd'hui qui ne renie pas son histoire...



 Cotton Club Crédit photo : Flickr

Si le Cotton Club est connu du grand public pour être un film de Francis Ford Coppola, c'est avant tout un célèbre club de jazz new yorkais, situé dans le quartier de Harlem. Créé en 1920 par le champion de boxe Jack Johnson sous le nom Club Deluxe, ce lieu devient vite un endroit trendy où il faut être vu.

Le Cotton Club prend son nom actuel en 1923, lorsqu'un gangster reprend l'affaire avant d'être emprisonné à Sing Sing pendant une dizaine d’années. Nous sommes alors en pleine Prohibition : Owney Madden, le gangster en question utilise l'endroit comme vitrine pour vendre de la bière à ses clients. Le club est de fait fermé quelques temps par la police pour vente illicite d'alcool, mais réouvre vite.

Toute la belle société se retrouve au Cotton Club. On compte parmi les habitués des personnalités telles que George Gershwin, Paul Robeson, Mae West, et Judy Garland. Mais le club est longtemps réservé aux Blancs, comme les conventions de l'époque l'autorisent. Cependant, tout le gratin WASP se retrouve au Cotton Club pour apprécier et danser sur les rythmes des plus grands musiciens noirs : Duke Ellington, Louis Armstrong, Cad Calloway, Billie Holiday, Lena Horne et bien d'autres.

Les temps ont bien changé : tous et toutes sont aujourd’hui bienvenus dans ce lieu. Aujourd'hui encore, malgré 2 déménagements, le club mythique est toujours en activité au coeur d'Harlem, sur la 125e rue. On peut y écouter et danser sur du jazz, gospel, salsa et latin jazz autour d'un brunch ou un diner.

 

ET son histoire racontée sur Arte en 2015

Le vrai Cotton club à son apogée : une file incroyable de voitures attend de déposer les stars dans le club.

Le Cotton Club était une vraie boîte de nuit new-yorkaise, très courue par les vedettes américaines de l'époque, mais répondant à une stricte politique raciste concernant la clientèle.

Le Cotton club  était une boîte de nuit de New York et qui a connu un grand succès entre 1923 et 1935. Bien que le club soit situé au cœur de Harlem et ait mis en avant en vedette nombre d'immenses artistes noirs (Cab Calloway, Joséphine Baker, Louis Armstrong, Duke Ellington, Billie Holiday, Coleman Hawkins ou encore Count Basie), il était régi avec un strict droit d'entrée raciste : aucun client de couleur n'était admis.

L'ancêtre du Cotton Club, le Club Deluxe était une petite boîte de nuit fondée par un champion de boxe Jack Johnson en 1920. En 1923, Owney Madden, un gangster pourtant encore emprisonné dans la sinistre prison de Sing Sing prend le contrôle du club et le baptise "Cotton club". L'arrangement était le suivant : Jack Johnson restait le « manager » — en fait un homme de paille - et le club servait de plaque tournante pour vendre de l'alcool illégal (on était en pleine Prohibition) et de la drogue pour Madden. Ce dernier organisait même des spectacles d'artistes de "son" club en prison jusqu'à sa libération en 1933 !

Dans ces spectacles et sa mise en scène nourrie de danseuses métisses en tenues très légères, le club reprenait sans honte les pires clichés racistes en dépeignant les noirs comme des sauvages dans la jungle ou des esclaves dans les champs de coton. Même le légendaire Duke Ellington, chef d'orchestre de la boîte de 1927 à 1931, s'était vu demander d'écrire de la "musique de jungle"...

Très couru, le club recevait des clients de prestige, comme le compositeur George Gershwin, des actrices comme Judy Garland ou Mae West et même le maire de New York, Jimmy Walker y avaient leur table pour contourner en toute impunité la prohibition de l'alcool aux États-Unis. En 1936, le club a été fermé puis délocalisé après une série de violentes émeutes à Harlem sur fond de racisme. Madden, le mafieux et vrai propriétaire a pensé à faire "franchiser" son établissement : à Chicago, un autre Cotton club a ainsi été dirigé par Ralph Capone, le faire aîné du célèbre mafieux Al Capone et un autre établissement du même nom a aussi été ouvert en Californie au début des années 30. Le Cotton club délocalisé dans un quartier a définitivement fermé ses portes en 1940 à la suite notamment d'une enquête du FBI pour évasion fiscale.