Nous continuons notre rattrapage de test des jeux de la collection "soirée jeux" de Haba.
La marque a en cohérence avec sa cible indiqué l'age plancher à 10 ans ...comme pour Iquazu, pourtant la prise en mains du jeu nous a paru plus difficile...mais le jeu en lui même répond au standard de la gamme.
C 'est à dire un jeu où il n'y a pas énormément de choix d'actions ou de mécanismes mais quand même des choix qui forcent la réflexion.
Dans Meduris, nous avons aimé le mécanisme d'ouvriers empilables pour l'acquisition de ressources (nombre de ressources en fonction de la place dans la pile), par contre le dé qui détermine son enclenchement moins, si bien que souvent nous l'oubliions...alors que cette première action est primordiale pour choisir sa seconde: recherche de ressources ou construction.
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| le druide exige ses offrandes devant les huttes |
Il faut vraiment capitaliser les ressources pour pouvoir à la fois construire et faire des offrandes au druide qui est assez gourmand !...
Le dernier tour uniquement d'offrandes peut être fatal ...Du coup, les tours le précédent sont un peu trop une course aux ressources assez mécanique...à moins qu'un petit malin en ait assez accumulé dans le jeu pour y mettre fin et paralyser les concurrents...
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| une vue du plateau de jeu en fin de partie |
Nous avons pris de plaisir à ce jeu accessible , pas la sensation d'immersion totale mais quand même , il remplit pleinement son objectif de jeu tremplin. De plus l'édition est soignée
On entre dans le jeu directement, on ajoute les détails de règle au fur et à mesure de la partie, de façon à ne pas perdre les joueurs...une fois les premiers tours passés , on mesure l’interaction de blocage, qui est un axe important du jeu (attention aux huttes adjacentes aux temples générateurs de points de victoires en fin de partie !)
C'est un jeu où on n'est pas scotché sur son propre plateau (qu'il n'y a pas) mais où l'on lit sans arrêt le plateau central et ses modifications...Et ça, pour moi, c'est une force, on est tous dans l’interprétation du même plateau.
J'y vois comme un symbole (regarder tous dans la même direction) qui compte dans mon engouement pour les jeux de société !
Comme souvent Haba traite avec trop de discrétion auteurs ou illustrateurs.
Sur cette boîte , certes les auteurs figurent sur la couverture, et la présence de Stefan Dorra a été un déclencheur pour moi...Par contre Miguel Coimbra particulièrement connu dans le milieu de l'illustration n'est mentionné que sur le fond et en tout petit . Quel dommage !
edit.... retesté à 3 et 4 joueurs en famille ou entre amis ...il se révèle tendu et allume la petite flamme du joueur en nous !!
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