Ce printemps , il n'y aura pas (et tant pis, ce n'est pas le plus grave !) de gestion des prairies !
Les ânes restent groupés dans les parcs autour de la maison pour minimiser les déplacements, et même si on continue à distribuer du foin, les animaux ne se contentent pas de regarder l'herbe pousser sous la chaleur et le soleil, ils la mangent....et vont peut être au delà de ce qui serait souhaitable pour un bon équilibre des prairies. Il serait , c'est certain, préférable de dispatcher les animaux pour éviter qu'ils épuisent les réserves de l'herbe, et laisser reposer et repousser en faisant tourner les animaux ; ce qui en premier lieu garantirait une quantité de production d'herbe plus abondante.Mais aussi permet de jouer sur les espèces qu'on veut voir s'installer ou progresser dans la prairie.
Ce n'est pas possible. Les parcelles en écopâturage débordent d'excellentes pousses que nous refusons d'offrir aux animaux du fait du confinement.
Règlementairement il n'est pas interdit et nous verrons sur la durée la meilleure attitude à adopter...Aujourd'hui c'est tenir ...le plus longtemps possible les animaux là où ils sont.
Je me souviens de mon prof de phytotechnie qui se désolait que les éleveurs d'équidés considèrent les pâturages un peu trop comme des paddocks....avis que je ne partage évidemment pas !
Ainsi donc la nature travaillée par l'homme souffrira elle aussi de ce confinement . Notre métier tel que je le conçois est de s'adapter à la nature ...mais aujourd'hui une autre donnée doit être prise en compte.
Il sera intéressant de voir comment la flore des nos prairies, celles surconsommées, celles sous consommées va composer avec ça.
L'impact du surpâturage est bien documenté, celui de l'envahissement aussi...C'est donc dans nos actions à venir qu'il y aura surtout une nouvelle donne !
Cela fait plusieurs années que les sécheresses ont épuisé les stocks de foin, il faut donc compter sur la récolte de l'année pour passer l'hiver...certains garderont ces prairies habituellement pâturées pour la fauche...mais alors cela voudrait dire que celles déjà fortement pâturées seraient encore plus gardées pour les animaux et encore plus dégradées et y aura t il assez d'herbe dans celles ci pour eux, et si l'on fauche les autres habituellement ouvertes aux animaux , il n'y aura plus assez pour les laisser aux animaux....Et si on les ouvre tardivement, l'herbe sera gâchée par les mouvements des animaux ...et si ...et si ...dilemme
Voilà qu'on avait mis plusieurs années à trouver un équilibre entre animaux et prairies...chacun symétriquement au service de l'autre...et non pas l'animal prédateur de l'herbage, ou l'herbage (et pas seulement l'herbe mais les végétaux en général de la prairie) entretenu par les animaux même si leur état en souffre....et que comme tous les équilibres, l'actualité malmène le nôtre mis en place grâce à notre méticuleuse collection de données de terrain !!
Un nouvel équilibre de circonstance est à trouver !...
Les ânes restent groupés dans les parcs autour de la maison pour minimiser les déplacements, et même si on continue à distribuer du foin, les animaux ne se contentent pas de regarder l'herbe pousser sous la chaleur et le soleil, ils la mangent....et vont peut être au delà de ce qui serait souhaitable pour un bon équilibre des prairies. Il serait , c'est certain, préférable de dispatcher les animaux pour éviter qu'ils épuisent les réserves de l'herbe, et laisser reposer et repousser en faisant tourner les animaux ; ce qui en premier lieu garantirait une quantité de production d'herbe plus abondante.Mais aussi permet de jouer sur les espèces qu'on veut voir s'installer ou progresser dans la prairie.
Ce n'est pas possible. Les parcelles en écopâturage débordent d'excellentes pousses que nous refusons d'offrir aux animaux du fait du confinement.
Règlementairement il n'est pas interdit et nous verrons sur la durée la meilleure attitude à adopter...Aujourd'hui c'est tenir ...le plus longtemps possible les animaux là où ils sont.
Je me souviens de mon prof de phytotechnie qui se désolait que les éleveurs d'équidés considèrent les pâturages un peu trop comme des paddocks....avis que je ne partage évidemment pas !
Ainsi donc la nature travaillée par l'homme souffrira elle aussi de ce confinement . Notre métier tel que je le conçois est de s'adapter à la nature ...mais aujourd'hui une autre donnée doit être prise en compte.
Il sera intéressant de voir comment la flore des nos prairies, celles surconsommées, celles sous consommées va composer avec ça.
L'impact du surpâturage est bien documenté, celui de l'envahissement aussi...C'est donc dans nos actions à venir qu'il y aura surtout une nouvelle donne !
Cela fait plusieurs années que les sécheresses ont épuisé les stocks de foin, il faut donc compter sur la récolte de l'année pour passer l'hiver...certains garderont ces prairies habituellement pâturées pour la fauche...mais alors cela voudrait dire que celles déjà fortement pâturées seraient encore plus gardées pour les animaux et encore plus dégradées et y aura t il assez d'herbe dans celles ci pour eux, et si l'on fauche les autres habituellement ouvertes aux animaux , il n'y aura plus assez pour les laisser aux animaux....Et si on les ouvre tardivement, l'herbe sera gâchée par les mouvements des animaux ...et si ...et si ...dilemme
Voilà qu'on avait mis plusieurs années à trouver un équilibre entre animaux et prairies...chacun symétriquement au service de l'autre...et non pas l'animal prédateur de l'herbage, ou l'herbage (et pas seulement l'herbe mais les végétaux en général de la prairie) entretenu par les animaux même si leur état en souffre....et que comme tous les équilibres, l'actualité malmène le nôtre mis en place grâce à notre méticuleuse collection de données de terrain !!
Un nouvel équilibre de circonstance est à trouver !...
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