vendredi 24 avril 2020

Londres

On s'est attelé à Londres, un jeu annoncé réservé aux joueurs...
Première partie : erreur de règle pendant une bonne moitié du jeu...confusion entre les cartes pauvres et les jetons pauvreté....on continue quand même en corrigeant...
Deuxième erreur : cartes villes mélangées sans tenir compte de la progression prévue avec les sigles A, B C.(d'où erreur 1 et bug pour démarrer le jeu avec trop de cartes pauvres)
Cette première partie quoique biaisée nous a permis de comprendre le jeu
 On a donc pu par la suite y jouer comme il se doit et il nous a vraiment plu ! 
cartes villes, district, monnaie, cubes de pauvreté et plateau de défausse et de score.

 Dans Londres, nous sommes des architectes (encore !) et reconstruisons la Ville après un terrible incendie...et recherchons à entrer pour cela dans la postérité par les manifestations de notre prestige .
Pour ce faire, Il faut à partir de sa main poser des cartes représentant des éléments de la ville puis les activer , mais cette activation si elle peut rapporter argent et points de prestige, qui permettent de monter en puissance dans le jeu ; elle a un revers très pénalisant...elle génère des jetons pauvreté...
Une fois la pioche épuisée le jeu prend fin, et on compte les points acquis par les cartes villes, desquels on soustrait la proportion de pauvreté en notre possession excédant celle des autres joueurs
quelques bonus sont adjoints à ce décompte (argent, cartes restantes, emprunts)....
C'est tout...Pour un jeu annoncé un peu costaud...ça nous est apparu limpide...
Le « dur » c'est donc de maîtriser !

Martin Wallace est connu comme auteur de jeux exigeants et Londres est un jeu exigeant !!

Difficile à maîtriser car chaque action a son effet pervers : pour poser, il faut défausser et la défausse est accessible aux autres joueurs, pour activer et se refaire des ressources, la pauvreté nous tombe dessus ...ces deux effets négatifs sont aussi sur lesquels repose l'interaction : ne pas jeter ce qui peut intéresser … est difficile, la pauvreté ne serait pas si grave si elle n'excédait pas celle des autres !
C 'est donc un jeu élégant comme son matériel...de jolies cartes, une boîte sobre et classe...
Facile à présenter, riche en dedans !
Une part d'aléa dans le tirage des cartes peut gêner les anti hasard, pour moi, je me répète, le hasard fait partie du jeu
Le seul regret est la taille des caractères sur les cartes (surtout les districts) , qui oblige à se lever ou à manipuler pour leur lecture...nos joueurs peuvent être myopes ou à mobilité réduite !
Chez nous, il donne souvent lieu à des discussions après le jeu ; et ce d'autant plus que les scores, quelles qu' aient été les stratégies,  sont serrés :
« j'aurais dû amasser plus d'argent en début de partie », car au fur et à mesure les sources se tarissent ;
« je n'aurais pas dû emprunter pour jouer les derniers tours , ça m'a trop pénalisée » ;
« les cartes ville que j'ai posées ne rapportaient pas assez de points de prestige en fin de partie »
« j'ai trop ouvert de piles de ville qui généraient de la pauvreté »
Vous l'aurez compris, les mécanismes vite présentés obligent à faire des choix difficiles, qui de toutes façons n'auront pas que des effets positifs....
Sa durée de près de deux heures passe sans qu'on s'en rende compte....et ça, ça ne trompe pas !
Quelle classe que ce Londres !

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