On s'est attelé à Londres, un
jeu annoncé réservé aux joueurs...
Première partie :
erreur de règle pendant une bonne moitié du jeu...confusion entre
les cartes pauvres et les jetons pauvreté....on continue quand même
en corrigeant...
Deuxième erreur :
cartes villes mélangées sans tenir compte de la progression prévue
avec les sigles A, B C.(d'où erreur 1 et bug pour démarrer le jeu
avec trop de cartes pauvres)
Cette première
partie quoique biaisée nous a permis de comprendre le jeu
On a donc pu par
la suite y jouer comme il se doit et il nous a vraiment plu !
cartes villes, district, monnaie, cubes de pauvreté et plateau de défausse et de score. |
Dans Londres, nous sommes des architectes (encore !) et reconstruisons la Ville après un terrible incendie...et recherchons à entrer pour cela dans la postérité par les manifestations de notre prestige .
Pour ce faire, Il faut à partir
de sa main poser des cartes représentant des éléments de la ville
puis les activer , mais cette activation si elle peut rapporter
argent et points de prestige, qui permettent de monter en puissance
dans le jeu ; elle a un revers très pénalisant...elle génère des
jetons pauvreté...
Une fois la pioche
épuisée le jeu prend fin, et on compte les points acquis par les
cartes villes, desquels on soustrait la proportion de pauvreté en
notre possession excédant celle des autres joueurs
quelques bonus
sont adjoints à ce décompte (argent, cartes restantes,
emprunts)....
C'est tout...Pour
un jeu annoncé un peu costaud...ça nous est apparu limpide...
Le « dur »
c'est donc de maîtriser !
Martin
Wallace est connu comme auteur de jeux exigeants et Londres
est un jeu exigeant !!
Difficile à
maîtriser car chaque action a son effet pervers : pour poser,
il faut défausser et la défausse est accessible aux autres joueurs,
pour activer et se refaire des ressources, la pauvreté nous tombe
dessus ...ces deux effets négatifs sont aussi sur lesquels repose
l'interaction : ne pas jeter ce qui peut intéresser … est
difficile, la pauvreté ne serait pas si grave si elle n'excédait
pas celle des autres !
C 'est donc un jeu
élégant comme son matériel...de jolies cartes, une boîte sobre et
classe...
Facile à
présenter, riche en dedans !
Une part d'aléa
dans le tirage des cartes peut gêner les anti hasard, pour moi, je
me répète, le hasard fait partie du jeu
Le seul regret est
la taille des caractères sur les cartes (surtout les districts) ,
qui oblige à se lever ou à manipuler pour leur lecture...nos
joueurs peuvent être myopes ou à mobilité réduite !
Chez nous, il
donne souvent lieu à des discussions après le jeu ; et ce
d'autant plus que les scores, quelles qu' aient été les stratégies,
sont serrés :
« j'aurais
dû amasser plus d'argent en début de partie », car au fur et
à mesure les sources se tarissent ;
« je
n'aurais pas dû emprunter pour jouer les derniers tours , ça m'a
trop pénalisée » ;
« les cartes
ville que j'ai posées ne rapportaient pas assez de points de
prestige en fin de partie »
« j'ai trop
ouvert de piles de ville qui généraient de la pauvreté »
Vous l'aurez
compris, les mécanismes vite présentés obligent à faire des choix
difficiles, qui de toutes façons n'auront pas que des effets
positifs....
Sa durée de près
de deux heures passe sans qu'on s'en rende compte....et ça, ça ne
trompe pas !
Quelle
classe que ce Londres !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire