mercredi 5 janvier 2022

The island, galerapagos., sauve qui peut ...pas pour les gentils...méchants qui s'ignorent peut etre !

 Prenons les un par un, même s'ils ont en commun d'être des jeux "de baston" et de survie dans l'eau , des jeux où l'on s'amuse à couler, tuer, donner aux requins ses adversaires /....


 J'ai connu sauve qui peut (rette sich wer kann ou seenot im rettungsboot)* de Ronald Wettering lors d'un festival à Bayeux il y a fort longtemps et j'ai eu toutes les peines du monde à faire accepter les animateurs de me faire jouer, ils craignaient que ce jeu d'enfoirés me choque.
Ayant réussi à les convaincre, nous nous sommes réunis à 5 autour de la table pour une partie mémorable où bien que nous ne nous connaissions pas, nous n'avons eu aucun scrupule à nous faire couler les uns et les autres. Quel beau souvenir ..obtenu à l'arrachée !!
J'ai compris pourquoi quand je l'ai proposé en famille et failli déclenché un drame !!Le lendemain au petit déjeuner les rancœurs dues aux trahisons ludiques étaient encore palpables ! ...Avec des tirades bien calibrées "on révèle dans le jeu sa  vraie nature ".... Interprétation assez partiale !..
J'ai réitéré à une soirée jeux ...avec des gentils et si le jeu est resté assez plat ; au moins autour de la table la glace était brisée entre joueurs qui se découvraient et une ambiance s'est quand même mise en place...je ne regrette donc pas cette partie ! Au moins avec les "gentils" ça n'a pas tourné vinaigre !

Même impression autour de galerapagos un jeu que notre fille adore...mais elle n'hésite pas à tirer sur tout ce qui bouge...C 'est un jeu pour ça dit elle.
Notre partie avait trainé en longueur avant que les autres joueurs entrainés par l’enthousiasme de Valentine à tuer ses compères pour se ménager la garantie d'une place sur le radeau ne fassent pareil.
Mais il est vrai que nous n'avions pas ajouté la variante qui permet à chacun de changer de rôle...et ainsi de ne pas se retrouver pousse pion pour le pouvoir essentiel en sa possession

Dernièrement nous avons lancé The Island,  une réédition des rescapés de l'Atlantide... Quelle erreur, on a presque eu l'impression de jouer aux petits chevaux car deux joueuses refusaient de voir le crocodile manger les nageurs et les en éloignaient !! Vidant ainsi le jeu de son intérêt....fort méchant , avouons le !!

Pendant longtemps j'ai aussi été une joueuse "gentille", pourrissant par mon inaction quelques parties moi aussi...
Je comprends donc parfaitement par quels sentiments passent les joueurs qui font de même !! Pour certains c'est inné, le jeu permet tout; pour d'autres , c'est plus compliqué...Et puis un jour, ça se débloque et on parvient à passer par dessus et rire de transgresser notre réserve.

Les ados adorent...certes mais quelquefois leur coup laisse des traces :ils sont souvent à la fois susceptibles et adorent porter l'attaque...on marche sur des œufs !!

C'est quand même plus facile lorsque l'affrontement est fondé sur la survie et qu'on ne tape pas tous azimuts gratuitement (et pourtant ça amuse aussi les plus méchants)...Cela nous donne une bonne raison d'être à l'origine de coups bas qu'on n'oserait pas dans la vie !

 Ce sont donc des jeux quoique faciles dans la prise en mains qui ne sont pas si faciles à sortir avec tous les joueurs mais insister en les présentant de temps en temps peut être une révélation pour certains...comme Rette sich wer kann fut pour moi en son temps

La survie en mer, est un thème qui  inspire de nombreux jeux coopératifs,semi coopératifs ou carrément méchants.
La vie de marin est difficile ....et "le cœur du marin au grand vent se burine " comme dit la chanson !

.

*
(à ne pas confondre avec le jeu homonyme de Rudi Hoffmann, ou un autre encore de Wolfgang Kramer qui est traduit sous le titre  le défi des schtroumpfs)

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire