Shahrazad...des 1001 contes

La règle nous emmène écouter les sirènes....
" Tous dans le royaume avaient peur du roi mais Shahrazad avait un plan: je vais lui raconter des histoires, dit elle, avec un sourire et ainsi a commencé votre jeu.."

Oui mais voilà depuis Shéhérazade a voyagé et les contes illustrés dans le jeu proviennent bien de la tradition orale et ont été finalement écrits mais ne sont pas tous ceux que l'on rencontre dans les mille et une nuits .... mais qu'importe Shéhérazade reste une conteuse et pourrait les raconter.. au roi ou à nous citoyens du monde sans couronne.

Quelques tuiles contes  et Shéhérazad au sommet

Le jeu nous propose d'organiser  (coopératif  à deux comprenant une version solo non jouée)  des contes bien connus .Organiser c'est  placer tout à tour ces tuiles, figurant un conte en une image, afin qu'elle se retrouvent classées en ordre croissant sur les lignes (il faut que l'histoire terminée ait un sens !). En plus plus nous regrouperons les couleurs plus nous marquerons de points.

debut de première partie, on se focalise trop sur les groupes de couleur qui rapportent des points ...

Seulement nous n'avons que DEUX cartes en main, un choix limité ..reste à bien organiser ...et c'est pas simple

Où le jeu rejoint la mythologie de Shéhérazade c'est qu'à chaque pose, on se dit que ce n'est pas définitif.... la suite sera racontée demain
Car pour un tour de jeu on peut remplacer une des tuiles gênantes mais alors il faudra en poser deux au tour suivant.
on se surprend lorsqu'on ne peut rien faire de bon à compter sur cette possibilité.

Un comble c'est la carte "musiciens de Breme" qui a généré notre défaite !

 
Lors de notre première partie nous avons, au moment du décompte, dû retourner toutes nos cartes posées. En effet on avait bien constaté que certaines n'avaient pu être posées en respectant la croissance des numéros des cartes mais pas assez l'effet cascade suivant: chaque tuile doit être en contact sur sa droite et sa gauche avec une tuile face visible (les tuiles  sont posées en quinconce , il y a donc deux possibilités)

Erreur de débutant , nous nous sommes repris dès la partie suivante !

ET voilà juste 4 cartes retournées et on compte 10 points: 6 rouges en groupe, 5 bleues, 2 jaunes 1 noire et quatre cartes retournées à soustraire !

L'avantage du jeu très court c'est qu'on peut enchaîner les parties !

On a donc annulé cette première partie de misère et pas essayé d'en faire la seconde manche !

Et puis on a joué et rejoué ...et au tableur on finit par être des conteurs à beau potentiel...mais pas plus !

L'honneur est sauf pour nous qui animons des moments lecture auprès des enfants .En même temps ça me conforte dans le fait que lire, raconter et conter sont des formes très différentes et mes petits lecteurs n'aiment guère que je m'éloigne du texte des albums que nous partageons !! 

Shahazad était dans mon placard, je ne sais même plus depuis quand: j'avais aimé le thème, quelques illustrations et puis il était resté aux oubliettes... le coopératif n'étant pas ma tasse de thé et à deux encore moins...

et le jeu a le bon goût d'insérer deux contes d'ânes qui font partie de notre panel biblio'âne !

Pour un petit jeu vite joué il propose un beau challenge (certes dépendant de la pioche de cartes) mais finalement on se laisse emmener par la conteuse dans ce casse tête à 2 .

Nous avons tous les deux été très agréablement surpris de le découvrir ... Comme quoi nos placards valent le coups d'être explorés et nos idées chahutées !

Un jeu de Yuo illustré par Kotori Neiko

 

Edit Après nombre de parties en deux manches nous décrochons le badge "quelle histoire émouvante ! " ... et ça nous plait !